LETTRE B comme Baptême #CHALLENGE AZ



B comme Baptême


Autrefois, pour nos Ancêtres, à majorité catholique, le baptême était absolument nécessaire car cela signifiait l’appartenance à la Religion d’État, et que toute personne non baptisée, verrait son âme aller en enfer !
La mortalité infantile étant alors très élevée, nos Ancêtres craignaient que leurs enfants ne décèdent avant leurs baptêmes.
C’est pour cette raison, qu’à l’époque, les enfants étaient baptisés le jour de leur naissance voir le lendemain.
Il était aussi permis à tout catholique de pratiquer une sorte de baptême, en cas de danger de mort pesant sur le nouveau né, appelé « L’Ondoiement ». Si l’enfant survivait, un baptême était ensuite réalisé en bonne et due forme.
Il n’est pas rare de trouver les deux mentions sur les actes de baptêmes.

Avant la révolution française, on ne trouve pas d’acte de naissance. Les Registres Paroissiaux sont les seuls écrits sur lesquels figurent les naissances et les baptêmes,
 
La rédaction d’un acte de baptême en 1712

"Le dix septième jour de novembre 1712 est baptisé par moi, AVERTY Pierre, fils de René AVERTY et de Ursulle BRETAUD..... Acté parrain François GUILBAUD et marraine Demoiselle Anne DE LA HAYE non mariée, et qui ne signe. Ainsi signé Anne de la HAYE et GOUGNY....."


Relativement épuré, il indique toutefois les noms et prénoms des parents, ainsi que le parrain et marraine avec quelques fois le lien de parenté.
Les parrains et marraines étaient très souvent des membres de la famille,  et servaient de parents de substitution dans le cas où les parents de l’enfant venaient à décéder prématurément.
Très souvent, on donnait à l’enfant le prénom du parrain ou de la marraine.

La date de naissance n'est pas toujours indiquée. L'enfant est de toute façon généralement baptisé le même jour que sa naissance.

La plupart des personnes citées sur les extraits ne savent à l’époque pas signer, sauf celles de conditions plus nobles.
Ces actes ne sont pas non plus forcément très aisés à déchiffrer, écriture ancienne, pattes de mouches, taches…. Ou pages carrément illisibles !

Après la révolution française, on ne trouve plus trace sur les registres paroissiaux d’actes de baptême.
L’état civil est né, et il est obligatoire d’inscrire toute personne nouvellement née sur les registres écrits par un officier public d’état civil.

 

Après la révolution il est toujours possible de baptiser son enfant.
Le parrainage civil remonte à l’époque de la séparation de l’Église et de l’État, c’est à dire à la révolution française. Il a été institué par le décret du 20 prairial de l'an II, le 8 juin 1794.



Aujourd’hui le baptême n’est pas systématique pour tous les enfants. C’est un acte réfléchi pour les parents de l’enfant de confession catholique. Il arrive également très souvent aujourd’hui que les enfants soient baptisés  bien après la naissance.

Il n’est plus réservé aux  personnes de religion catholique, on peut aussi faire des baptêmes civils ou républicains.
Après être tombé en désuétude pendant plus d’un siècle, le parrainage civil connaît ces dernières années un engouement croissant en France. Alors qu’il a été autrefois instauré comme une mesure anticléricale, il est aujourd’hui plutôt apprécié comme un complément ou une alternative au baptême religieux

Le baptême est un moyen de célébrer la venue au monde d’un enfant avec ou sans connotation religieuse. Il est accessible à tous et permet de donner à un enfant un parrain et une marraine.

Le certificat de baptême civil, comme le certificat de baptême religieux, remis pendant la cérémonie, n’a aucune valeur légale. 

 











S’il arrive malheur aux parents, le baptême civil ou religieux ne crée aucun lien de droit entre les intéressés.
Il s’agit uniquement d’un engagement moral de la part des parrains et marraines traduisant leur attachement particulier à l’enfant.

Source - wikipédia, Nos Ancêtres Vie et Métiers,


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