#Challenge AZ




#Challenge A Z




Nous y sommes presque, encore un mois et demi pour finaliser nos articles ! Pour ma part, il me reste quatre lettres à boucler
-          Le O  
-          Le U  
-          Le X 
-          Le Z 

 J’ai trouvé les derniers sujets, il ne reste plus qu’à écrire !  


J’ai choisi d’agrémenter chacun de mes articles par des pensées de Sages Africains et d’Amérique Latine, de Maîtres Boudhistes, et de l’Inde, en rapport avec mes sujets, que j’ai trouvées sur les livres écrits par Danielle et Olivier FOLLMI (ORIGINES, REVELATIONS, SAGESSES, et OFFRANDES)   
 
Voici quelques unes de ces pensées, sous forme d’alphabet (incomplet il manque le R, le W, X et Y)  en rapport avec nos Ancêtres, les paroles, le partage etc …! 



vant la création du monde, avant le commencement de toute chose, il n’y avait rien, sinon « un Être ». Cet Être était un Vide sans nom et sans limite, mais c’était un Vide vivant, couvant potentiellement en lui la somme de toutes les connaissances possibles. Le Temps infini, intemporel, était la demeure de cet  Être un.

B ien avant sa naissance, l’enfant, sous la forme de son « âme préexistante », est pris en charge par toute une lignée d’Ancêtres, jusqu’au placenta, à la « Mère primordiale » qui a commencé de l’informer.

C haque homme est soif de totalité, faim de communion. C’est pourquoi, il cherche le sens de son existence, autrement dit ce chaînon qui le relie au monde, qui le fait participer au temps et à son mouvement.

D ans la foret quand les branches des arbres se querellent, leurs racines s’embrassent.

E coutez les ancêtres, l’esprit, les arbres et les animaux.  Soyez à l’écoute de toutes ces forces qui viennent nous parler.  Ecoutez plus souvent les choses que les êtres, la voie du feu s’entend, entendez la voie de l’eau, écoutez dans le vent le buisson en sanglots ; c’est le souffle des Ancêtres.

F amille, cellule la plus fondamentale de la société.

Grace au verbe, l’homme reçoit la force vitale, y fait participer d’autres êtres, et accomplit de la sorte le sens de la vie.

H omme, synthèse de l’univers, Carrefour des forces de vie, lieu de rencontre de forces contradictoires en perpétuel mouvement. Seule l’initiation permet d’ordonner et de bien remplir sa vie

I l faut se souvenir du passé, non pour rouvrir de vieilles blessures, mais pour les refermer. I nitié par son créateur, l’homme transmet plus tard à sa descendance, la somme totale de ses connaissances. Ce fut le début de la grande chaîne de transmission orale initiatique.

J e suis un maillon de la chaîne des hommes, qui doit transmettre à mes descendants la vie que moi-même ai reçue de mes parents et qui ne m’appartient pas. J e suis ici pour chanter mon histoire.

K obbou (l’initié) accepte sa mort ; c’est le summum de la voie initiatique .L’initié accepte de mourir pour que les autres vivent, c’est peut-être la plus grande forme de charité (…) L’homme doit savoir parfois imiter la graine qui accepte de mourir pour que la plante pousse.

L a terre est mère de tout ce qui est animé, le lien commun entre les générations passées, présentes et à venir.

M on frère, qui es-tu ? De quel village viens-tu ? À quelle tribu ou à quelle communauté appartiens-tu ?

N otre héritage est impossible à refuser, mais il appartient au passé si nous ne le transfigurons pas. Le peuple est composé de couches étrangères les unes aux autres, séparées et ennemies. Ainsi est notre vie ; nous sommes une mosaïque de voix, de silences de flammes et d’ombres dans un dessin nuageux.

O mon frère ! Apprends que chaque symbole a un, deux ou plusieurs sens. Ces significations sont diurnes et nocturnes. Les diurnes sont fastes et les nocturnes néfastes.

P eut-il exister une communauté sans partage ? Transmettons et partageons de cette façon, nous sommes éternels.

Q uand on ne sait pas où l’on va, qu’on sache d’où l’on vient. En Afrique, Q uant un vieillard meut, c’est une bibliothèque qui brûle.

S i la branche veut fleurir, qu’elle honore ses racines. S i vous voulez sauver des connaissances, et les faire voyager à travers le temps, (…) confiez-les aux enfants.

T oute naissance est la renaissance d’un ancêtre. Le T emps cesse d’être une succession, devient ce qu’il a été et ce qu’il est originellement ; un présent où le passé et le futur se réconcilient.

U  En parlant avec les choses, en parlant avec nous,  l’U nivers se parle : nous sommes sa langue et son oreille, sa parole et ses silences.

V oilà le genre de choses intelligentes qu’on peut faire ; nourrir de nombreuses petites relations, afin qu’un jour une communauté en naisse.

Z  La Z one des sables c’est le pays de l’initiation. Si nul ne vous y guide, vous vous y enlisez (…) S’enliser, c’est tomber dans les pièges qui parsèment la voie. On prend pour le but ce qui n’est qu’un leurre. On se croit arrivé alors que l’on n’est qu’enlisé. D’où la nécessité d’un guide sûr.

Je terminerai par cette pensée, que je fais mienne


 "Savoir quelque chose, ce n'est pas le posséder. Et savoir ce n'est pas comprendre. 
Savoir ne s'oppose pas à ne pas savoir, mais à savoir mal. 
Savoir est une approche de l'être et devrait ressembler à être."



Se rappeler, transmettre, partager, et conserver cette mémoire orale ou écrite  pour les générations futures,  voilà un défi que j’essaye tous les jours de relever !


Bon courage à vous tous, et rendez-vous au 1er juin ! J'ai hâte de vous lire !



 

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